mercredi 30 octobre 2013


Rendons grâce à Dieu pour la libération de

Thierry Dol et de ses trois compagnons d'infortune



Juste pour te rendre grâce
Cinthia Aka


Seigneur que dire ?

L'espérance ne déçoit vraiment pas !
Nous nous sommes confiés à Toi, 
nous t'avons confié nos vies 
et nous ne sommes pas déçus, 
bien plus, nous sommes heureux !

Nous avons tout gagné :
La force de ton Saint Esprit 
pour tenir dans les épreuves
L'amour pour toi et entre nous
Le sens de la charité, 
même quand nous n'avions rien
L'espérance car nous sommes assurés que 
quoi qu'il nous arrivera, si nous tenons ton manteau, 
nous ne serons pas emportés par la tempête.

Aujourd'hui, 
nous voulons t'exprimer notre reconnaissance 
et te demander qu'une seule chose : 
Que nous n'oublions jamais
le bien que tu as fais pour nous !
Amen
  • 1 Notre Père, 10 Je vous salue, 3 Gloire au père

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Libre !!!


Rendons grâce à Dieu pour la libération de

Thierry Dol et ses trois compagnons d'infortune



Juste pour te rendre grâce
                      
Seigneur que dire ?
L'espérance ne déçoit vraiment pas !
Nous nous sommes confiés à Toi, 
nous t'avons confié nos vies 
et nous ne sommes pas déçus, 
bien plus, nous sommes heureux !

Nous avons tout gagné :
La force de ton Saint Esprit 
pour tenir dans les épreuves
L'amour pour toi et entre nous
Le sens de la charité, 
même quand nous n'avions rien
L'espérance car nous sommes assurés que 
quoi qu'il nous arrivera, si nous tenons ton manteau, 
nous ne serons pas emportés par la tempête.

Aujourd'hui, 
nous voulons t'exprimer notre reconnaissance 
et te demander qu'une seule chose : 
Que nous n'oublions jamais
le bien que tu as fais pour nous !
Amen
 

Cinthia Aka


1 Notre Père, 10 Je vous salue, 3 Gloire au père

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lundi 23 septembre 2013

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vendredi 6 septembre 2013

Téléchargement Trois Ilets

Bienvenue dans le centre de téléchargements. Les bulletins paroissiaux et les documents officiels de la paroisse sont consultables directement en cliquant sur télécharger.


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mardi 3 septembre 2013

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dimanche 25 août 2013

RESUME DE L'ENCYCLIQUE LUMEN FIDEI

RESUME DE L'ENCYCLIQUE LUMEN FIDEI

Cité du Vatican, 5 juillet 2013 (VIS). Voici un résumé de la première encyclique du Pape François intitulée Lumen Fidei (la lumière de la foi).
Ce texte, qui s'articule en une introduction, quatre chapitres et une conclusion, est en réalité l'encyclique presque achevée de Benoît XVI sur la foi, à laquelle le Pape François a apporté sa propre contribution.
 
L'introduction expose les buts et, tout particulièrement, la nécessité de redécouvrir le caractère lumineux de la foi, qui éclaire l'existence, aide l'homme à distinguer le bien du mal alors que la foi est souvent perçue comme une illusion, un saut dans l'inconnu qui entrave la liberté de la personne. En cette Année de la foi et en ce cinquantième anniversaire de Vatican II, "un concile sur la foi", il convenait de raviver une large perception de la foi, confessée dans son unité et son intégrité. Il ne s'agit pas d'un préjugé acquis mais d'un don de Dieu qu'il faut nourrir et renforcer. Qui croit, voit! Car la lumière de la foi, qui vient de Dieu, éclaire toute l'existence humaine. Elle vient du souvenir de la vie de Jésus et ouvre un vaste horizon.
 
Le premier chapitre ("Nous avons cru en l'amour"), en évoquant Abraham, explique comment l'écoute de la Parole est appelée à sortir de notre ego pour s'ouvrir à la vie nouvelle promise, rendant ainsi possible dans l'espérance la poursuite de notre cheminement. Mais la foi est liée à la paternité, parce que le Dieu qui nous appelle n'est pas un étranger mais un père, source de bonté, origine de toute chose et soutien de chacun. Dans l'histoire d'Israël, la foi est opposée à l'idolâtrie, qui détourne l'homme, le retient prisonnier de ses pulsions et le prive de l'attente de la promesse. La foi est quant à elle la confiance en l'amour miséricordieux de Dieu, qui accueille et pardonne toujours, qui redresse les faux pas de nos vies. Elle est la disponibilité à se laisser transformer au simple appel de Dieu, un don gratuit qu'il nous fait et qui demande le courage et l'humilité de se confier pour découvrir le chemin lumineux de rencontre entre Dieu et les hommes qu'est l'histoire du salut. Le paradoxe de la foi est l'adresse perpétuelle à Dieu qui stabilise l'homme et l'éloigne des idoles. Puis le texte s'attarde sur la figure de Jésus médiateur, qui nous ouvre à une vérité plus grande, à la manifestation de l'amour de Dieu comme fondement de la foi. La foi se renforce de la méditation sur la mort de Jésus, qui révèle son inébranlable amour de l'homme. Ressuscité, il devient un témoin digne de foi par lequel Dieu oeuvre dans l'histoire et en détermine le destin final. L'aspect décisif de la foi en Jésus est de participer à sa manière de voir. La foi regarde Jésus mais aussi son point de vue. De même dans la vie où nous faisons confiance à qui en sait plus que nous, pour la foi c'est Jésus qui nous explique Dieu. Nous croyons Jésus lorsque nous acceptons sa parole, nous croyons en lui lorsque nous l'intégrons à notre vie et nous confions à lui. Son incarnation fait que la foi ne nous détache pas de la réalité, qu'elle nous en fait percevoir toute la signification. L'homme se sauve grâce à la foi, car il s'ouvre à un amour qui le précède et le transforme intérieurement. Par cette action de l'Esprit le chrétien porte son regard sur Jésus, ses sentiments et sa disposition filiale. Sans cette présence on ne saurait confesser le Seigneur. La foi devient existence ecclésiale car elle se confesse en communion, entre croyants au sein de l'Eglise. Sans perdre leur identité, les chrétiens sont un au service d'autrui et chacun y gagne son être propre. La foi n'est pas un fait privé, un concept individuel ou une opinion, mais une écoute commune qui devient annonce.
 
Le second chapitre ("Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas") expose le lien étroit existant entre foi et vérité. Sans la vérité, la foi ne sauve pas! Elle demeure une fable projetant notre désir de bonheur. Nous vivons une crise de la vérité qui rend nécessaire le rappel de ce lien, d'autant que la culture dominante ne tend qu'à croire en la réalité technologique, en ce que l'homme parvient à construire et mesurer par la science. Ce qui fonctionne serait vérité, valable pour un tel et non au service du bien général. La vérité qui explique toute vie est vue avec suspicion. La grande vérité n'est pas celle qui fut à la base des totalitarismes du siècle dernier, le grand oubli du monde contemporain qui, à l'avantage du relativisme et du fanatisme écarte la question que posent la vérité, la vie et Dieu. Ensuite le texte souligne le lien entre foi et amour, non l'amour vagabond mais celui de Dieu qui transforme et permet de voir le réel sous un autre jour. Si la foi leur est liée, la vérité et l'amour ne sauraient être séparés. L'amour véritable surmonte le temps et devient connaissance. L'amour fidèle de Dieu qui révèle la foi constitue une vérité dont le coeur est la rencontre du Christ incarné, venu à nous pour offrir sa grâce et nous convertir. Puis il est question du dialogue entre foi et raison, particulièrement important lorsque la vérité du monde est souvent réduite à un réel subjectif. Faisant peur, la simple vérité est perçue comme une imposition intransigeante, alors qu'elle est l'amour de Dieu qui lui ne s'impose pas par la violence et n'écrase personne comme le fait le totalitarisme. La foi n'est pas intransigeante et le croyant ne peut être arrogant mais porteur humble d'une conviction qui respecte l'autre. Ainsi la foi porte-t-elle au dialogue en tout, dans la science où elle réveille le sens critique et attise la raison face à la splendeur de la création, mais aussi dans la culture, dans le dialogue inter-religieux et avec les incroyants ou qui s'efforcent d'agir comme si Dieu existait... Eux aussi sont en recherche de cette lumière et pratiquent le bien. Connaître Dieu sans la foi est impossible. La théologie enseigne que Dieu n'est pas un objet mais un sujet qui se fait connaître. La théologie, qui participe à cette connaissance, doit être mise au service de la foi des chrétiens. Quant au magistère ecclésial, il ne doit pas dicter de limite à la liberté théologique mais en être un élément constitutif assurant le lien avec la Parole.
 
Le troisième chapitre ("Je vous transmets ce que j'ai reçu") traite de l'importance de l'évangélisation. Qui s'est ouvert à l'amour de Dieu ne peut le garder pour lui. La lumière de Jésus brille pour les chrétiens qui doivent la transmettre comme un flambeau qui en allume d'autres de génération en génération, tout au long d'une chaîne de témoins de la foi. Ceci implique un lien étroit entre foi et mémoire car la foi n'est pas une option personnelle. Dieu nous unit tous dans le temps en nous rendant contemporains de Jésus. On ne peut croire seul d'autant que la foi s'ouvre à chacun au sein de la communauté qu'est l'Eglise. Qui croit n'est par conséquent jamais seul. Notre ego s'élargit pour générer de nouveaux liens de vie. Le moyen particulier de transmission de la foi restent les sacrements, qui communiquent une mémoire incarnée. Le baptême, des enfants comme des adultes, et le catéchuménat ne peuvent être accomplis seuls. La foi n'est pas un acte individuel et isolé mais une démarche accomplie dans la communion ecclésiale. Personne ne saurait se baptiser, ni confesser la foi par soi même. L'enfant a besoin du soutien de la famille qui lui transmet la foi et des parrains dont le geste montre la synergie existant entre l'Eglise et la cellule familiale. Et puis l'Eucharistie est la nourriture indispensable de la foi, un acte de mémoire actualisant le mystère conduisant du monde visible au monde invisible. Le Credo implique le croyant dans la vérité qu'il confesse, tandis que le Pater permet au chrétien de commencer à voir avec les yeux du Christ, et que le Décalogue permet en réalité d'entrer pratiquement en dialogue avec Dieu. Loin d'être une série de préceptes négatifs il permet d'embrasser la divine miséricorde et d'engager un chemin de gratitude vers la pleine communion avec Dieu. La foi est une car Dieu est un, Elle s'adresse à un Seigneur unique et offre une unité de vision que l'Eglise partage comme seul corps et seul esprit. Mais la foi doit aussi être confessée dans sa pureté et dans son intégrité. Il en va de l'unité de l'Eglise car enlever quoi que ce soit à la foi serait le retrancher de la vérité de communion. Et puis l'unité de la foi étant celle d'un organisme vivant, elle démontre sa catholicité, une universalité éclairante capable d'exprimer au mieux le cosmos et l'histoire. En outre cette unité est garantie par la succession apostolique.
 
Le quatrième chapitre ("Dieu prépare pour eux une cité") explique le lien qu'il y a entre foi et bien général, qui tend à la constitution d'un meilleur espace de vie de l'homme et des autres espèces. La foi renforce la solidarité entre les êtres humains et les met au service de la justice, du droit et de la paix. Elle n'éloigne pas du monde et des nécessités de l'homme, d'autant que sans l'amour fidèle de Dieu l'unité de l'humanité ne se fonderait que sur l'utilité, l'intérêt ou la peur. A l'inverse la foi, qui tend à l'harmonie des rapports humains et à leur finalité en Dieu, nous met tous au service du bien général. Elle est un bien de tous pour tous, qui ne sert pas seulement à préparer l'Au-delà mais à édifier la société terrestre en marche vers l'espérance. Au premier plan des structures qu'éclaire la foi il y a la famille fondée sur le mariage, union stable d'un homme et d'une femme, née de la valeur de la différence sexuelle et vivant de l'amour qui vient de Dieu. En reconnaissant un amour éternel, la famille reconnaît celui du Créateur qui porte à enfanter. A propos ensuite des jeunes, le document parle des JMJ qui leur permettent d'exprimer la joie de la foi et l'engagement à la vivre généreusement. Les jeunes veulent une vie de qualité et leur rencontre du Christ leur offre une espérance qui ne les décevra pas. La foi n'est pas le refuge de personnes timorées mais une dilatation de la vie. Ainsi dans les rapports sociaux la foi permet-elle aux enfants de Dieu de donner une signification nouvelle à une fraternité universelle qui n'est pas une simple égalité mais l'expérience de la paternité de Dieu et la perception de la dignité de toute personne. La foi enfin aide à trouver des moyens de respecter la nature, de trouver des modèles de développement respectueux, échappant à l'utilitarisme et au profit. Oeuvre de Dieu, la nature doit être perçue comme un don à utiliser pour le bien de tous. Il faut donc trouver une bonne gestion au service de l'humanité entière et capable de dépasser tout esprit conflictuel. Lorsque la foi fait défaut les fondements mêmes de la vie communautaires sont à risque. Si la foi en Dieu est écartée de la société nous perdrons notre confiance en nous, et si l'on est pas unis dans la confiance on le sera dans la peur. D'où l'impérative nécessité de confesser publiquement Dieu pour éclairer la vie de la famille humaine. Quant à la question de la souffrance et de la mort, le chrétien sait qu'elles ne peuvent être éliminées. Mais il sait aussi qu'elles ont un sens lorsqu'on s'en remet à la volonté de Dieu, en en faisant des étapes de croissance dans la foi. Dieu ne fournit pas une explication complète à qui souffre, mais sa présence et son accompagnement qui ouvre un passage des ténèbres vers la lumière. En cela la foi rejoint l'espérance. Et de revenir sur la recommandation du Pape à ne jamais se laisser voler l'espérance en permettant des solutions immédiates sans issue.
 
La conclusion de l'encyclique ("Bienheureuse celle qui a cru") est une invitation à suivre Marie, l'icône parfaite de la foi. Mère de Jésus elle a conçu la foi et la joie. Prions la afin de ne jamais oublier que le croyant n'est jamais seul, et pour qu'elle nous enseigne à voir avec les yeux de Jésus.
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lundi 15 juillet 2013

Extraits de son message aux familles le 20 septembre 1996 à Sainte Anne d'Auray

La vie familiale est un chemin spirituel :
Icône Ste Famille
Chers parents, Chers enfants, Vous êtes le sel de la terre... Vous êtes la lumière du monde (Mt 5, 13-14).
(... )
Certes, la famille, en France comme ailleurs, traverse de multiples difficultés qui parfois la fragilisent. Votre région est particulièrement éprouvée par' la situation économique qui provoque le chômage et qui contraint des jeunes à la quitter. Vous rencontrez des problèmes complexes concernant la santé, le logement, le travail des femmes. Je comprends vos inquiétudes pour l'avenir de vos enfants.

Comme de nombreux parents, vous êtes confrontés à la question de l'éducation humaine et morale des jeunes, alors qu'autour de vous s'affaiblit le sens spirituel et que sont remises en cause bien des valeurs essentielles comme l'indissolubilité du mariage ou le respect de la vie. Chères familles, je vous redis les paroles du Christ : 

" vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde (...)"


Avec ces images du sel et de la lumière, le Christ s'adresse aujourd'hui à vous, familles ici rassemblées. 
Soyez le sel de la terre ! Soyez la lumière du monde !


Qu'est-ce que cela veut dire ? Le Seigneur nous l'explique : « Que votre lumière brille devant les hommes ; alors, en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux » (Mt 5, 16). (...) 
L'église vous fait confiance et compte sur vous, parents, tout spécialement dans la perspective du troisième millénaire, pour que les jeunes puissent connaître le Christ et le suivre généreusement. Par votre façon de vivre, vous témoignez de la beauté de la vocation au mariage. L'exemple quotidien de couples unis nourrit chez les jeunes le désir de les imiter. Les jeunes, en recevant dans leur famille le témoignage de l'amour de Dieu, seront conduits à en découvrir les profondeurs. La préparation du grand Jubilé passe par chaque personne et par chaque famille, pour que le monde accueille la lumière du Christ qui, seul, donne le sens ultime de l'existence (cf. Tertio Millennio adveniente, n. 28) (...).

"Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde".


Par ces paroles, le Seigneur vous invite à être des témoins et des missionnaires auprès de vos frères. Que votre vie, qui tient son sens du Christ, ait de la saveur pour ceux qui vous entourent ! Que votre vie rayonne, car au fond de votre coeur le Seigneur est présent; il vous aime et il vous appelle à sa joie! C'est bien le fait de se savoir aimé qui permet d'avancer sur la route avec confiance. La vie des baptisés consiste tout d'abord à être relié au Christ, source de la vie, à recevoir de Lui la vie en abondance et à en devenir les témoins. Le sacerdoce baptismal des fidèles, vécu dans le mariage-sacrement, constitue pour les époux et pour la famille le fondement d'une vocation et d'une mission sacerdotales » ( Familiaris consortio, n. 59). Plusieurs des témoignages que nous avons entendus soulignent la place essentielle de l'Eucharistie.
Vous avez raison, car elle est une source à laquelle puisent les époux chrétiens; Dans le sacrifice de la Nouvelle Alliance que le Christ scelle avec l'humanité, ils découvrent un modèle pour leur amour, qui est un don gratuit et une action de grâce. La relation conjugale ne peut pas reposer sur les seuls sentiments amoureux; elle se fonde avant tout sur l'engagement définitif clairement voulu, sur l'alliance et sur le don, qui passent par la fidélité. Par leur vie conjugale, les époux témoignent de l'amour vrai, qui intègre toutes les dimensions de la personne, spirituelle, intellectuelle, volontaire, affective et corporelle. La relation amoureuse participe à la croissance du conjoint.

Elle est un service de l'autre, prenant exemple sur le Christ serviteur qui a lavé les pieds de ses apôtres, au soir du Jeudi saint. La vie conjugale n'est jamais exempte d'épreuves, qui font passer par des moments douloureux où l'amour et la confiance en l'autre, comme en soi-même, semblent vaciller. Les époux puiseront leurs forces en s'unissant aux sentiments du Christ au cours de la nuit du Vendredi saint. Beaucoup en ont fait l'expérience : la traversée de l'épreuve peut contribuer à purifier l'amour. Mais il y a aussi d'intenses moments de joie, qui proviennent de la communion dans l'amour. Ces instants rappellent que, au-delà de toute souffrance, il y a la lumière éclatante et la victoire définitive du matin de Pâques. Ainsi, le sacrement du mariage a une structure pascale. La vie conjugale et familiale est un chemin spirituel. En effet, en couple et en famille, toute rencontre nécessite d'accueillir l'autre avec délicatesse. Vous savez la place du dialogue au sein du couple et de la famille. Dans notre monde où le souci de la rentabilité dans toutes les activités laisse peu d'espace aux rencontres gratuites, il est important que les couples et les familles puissent se ménager des temps d'échanges, qui permettent d'affermir leur amour. La vie conjugale passe aussi par l'expérience du pardon ; car, que serait un amour qui n'irait pas jusqu'au pardon ?

Cette forme la plus haute de l'union engage tout l'être qui, par volonté et par amour, accepte de ne pas s'arrêter à l'offense et de croire qu'un avenir est toujours possible. Le pardon est une forme éminente du don, qui affirme la dignité de l'autre en le reconnaissant pour ce qu'il est, au-delà de ce qu'il fait. Toute personne qui pardonne permet aussi à celui qui est pardonné de découvrir la grandeur infinie du pardon de Dieu. Le pardon fait retrouver la confiance en soi et la communion entre les personnes, car il n'y a pas de vie conjugale et familiale de qualité sans conversion permanente, ni sans dépouillement de ses égoïsmes. C'est en contemplant le Christ en croix qui pardonne que le chrétien trouve la force du pardon (...). 
Dans la vie conjugale, les relations charnelles sont le signe et l'expression de la communion entre les personnes.
Les manifestations de tendresse et le langage du corps expriment le pacte conjugal et représentent le mystère de l'alliance et celui de l'union du Christ et de l'église. Les moments de profonde communion donnent à chaque membre du foyer une force réelle pour sa mission auprès de ses frères, ainsi que pour son travail quotidien. Vous êtes invités à manifester au monde la beauté de la paternité et de la maternité, et à favoriser la culture de la vie qui consiste à accueillir les enfants qui vous sont donnés et à les faire grandir. Tout être humain déjà conçu a droit à l'existence, car la vie donnée n'appartient plus à ceux qui l'ont fait naître. Votre présence ici avec vos enfants est un signe du bonheur qu'il y a à donner la vie de façon généreuse et à vivre dans l'amour.

Vous, les jeunes, vous êtes aussi le sel de la terre et la lumière du monde.

Pour chacun d'entre vous, la maison est un lieu privilégié où vous aimez et où vous êtes aimés. Vos parents vous ont appelés à la vie et désirent vous guider dans votre croissance. Sachez les remercier et rendre grâce au Seigneur ! Même dans les moments difficiles, prenez conscience que vos parents veulent vous aider à être heureux, mais que l'accès au bonheur a aussi des exigences !
Comme vous parents, vous êtes responsables de la vie en famille et de l'existence d'un climat de plus en plus pacifié, qui laisse à chacun assez d'espace pour donner le meilleur de lui-même et pour épanouir sa personnalité. Comme nous l'avons entendu précédemment, au moment où la vie spirituelle s'éveille chez les enfants et où ils s'interrogent sur Dieu, grâce à eux, des parents retrouvent le chemin de l'Eglise et de la foi qu'ils avaient laissé s'estomper en eux. Le Seigneur réalise ainsi des merveilles par les tout-petits et confie à chacun, dans sa famille, un rôle d'évangélisation. Certains témoignages précisent que des familles ont un coin de prière que les enfants ont de la joie à décorer et où ils se rendent volontiers pour rencontrer Jésus dans le silence, Je me réjouis de cette place accordée au Christ et à la Vierge Marie dans vos foyers. La société doit reconnaître la haute valeur du rôle des parents, qui prépare l'avenir d'une nation. En effet, vous êtes les premiers responsables de l'éducation humaine et chrétienne de vos enfants. La communauté familiale fondée sur l'amour et la fidélité offre aux enfants la sécurité et la stabilité qui leur permettent d'accéder à la vie adulte. C'est dans un climat d'amour et de tendresse, de don et de pardon, que les personnalités peuvent se forger et se développer harmonieusement. Dans l'ouest de la France, l'école catholique a une riche tradition ; des communautés religieuses n'ont pas ménagé leurs efforts pour la rendre dynamique. Elle a un projet pédagogique spécifique à développer, pour proposer aux jeunes les valeurs chrétiennes, mais d'abord une découverte de la personne du Christ; car les valeurs non reliées à la source vivante qu'est le Seigneur risquent de se dénaturer. Cela n'empêche pas que des jeunes~ non catholiques soient largement accueillis et soutenus avec sollicitude dans leurs études par ces établissements scolaires dans le respect des perspectives chrétiennes qui les caractérisent. Je voudrais saluer également le travail accompli par les aumôneries de l'enseignement public, qui offrent aux jeunes l'éducation religieuse nécessaire au développement de leur vie de foi. Elles sont confrontées aux nombreuses activités parascolaires dans lesquelles les enfants sont engagés et qui laissent peu de place à la catéchèse. Des mouvements remplissent aussi une mission inestimable, tels l'Action catholique de l'enfance, le Mouvement eucharistique des jeunes ou bien le scoutisme. De nombreux couples participent activement à la vie de l'Eglise, dans les services diocésains, dans les mouvements et dans les paroisses. Je rends grâce pour tout le travail accompli et j'encourage toutes les familles à poursuivre leur action. En particulier, votre expérience vous autorise à proposer à vos contemporains un cheminement sur les questions conjugales et familiales.
Dans cet esprit, les centres de préparation au mariage offrent des lieux de réflexion et de formation, pour des jeunes qui se préparent à s'engager définitivement par le sacrement de mariage. Ils proposent avec clarté le message chrétien sur l'amour vrai et sur l'exercice de la sexualité dans la chasteté, qui donne toute sa dignité à la vie conjugale. Les mouvements familiaux stimulent la réflexion et la vie spirituelle des couples. Je salue aussi le travail réalisé par les groupes qui organisent des sessions et des retraites pour les couples, pour les familles et pour les jeunes.
Ma pensée rejoint les couples et les familles qui portent de lourdes charges, en particulier les parents qui ont à accueillir un enfant handicapé et les familles qui accompagnent avec dévouement des malades ou des personnes âgées de leur entourage. Je rends grâce au Seigneur pour leur disponibilité et pour la grandeur de leur amour. Ils savent reconnaître en l'être blessé un fils particulièrement aimé de Dieu. Je mesure aussi la souffrance de ceux qui vivent douloureusement l'absence d'enfants. Puissent-ils trouver des personnes attentives au sein de la communauté chrétienne et découvrir la joie de se donner au service de leurs frères! Je ne veux pas oublier non plus ceux qui vivent dans la solitude, parce qu'ils n'ont pas pu réaliser leur projet conjugal. Ils doivent trouver auprès des familles réconfort et amitié.
L'église a aussi le souci de ceux qui sont séparés, divorcés et divorcés remariés ; ils restent membres de la communauté chrétienne. En effet, « ils peuvent et même ils doivent, comme baptisés, participer à sa vie » ( Familiaris consortio, n. 84), tout en accueillant dans la foi la vérité dont l'église est porteuse dans sa discipline du mariage.

Parler de la famille, c'est aussi évoquer les grands-parents. 
Par la sagesse qui leur vient de leur longue vie en couple, ils sont pour leurs enfants un soutien et pour leurs petits-enfants des points de référence et de stabilité et souvent les premières personnes qui leur parlerait du Christ. Le dialogue et la proximité entre les générations demeurent des aspects non négligeables de la vie familiale.

La famille est un lieu d'épanouissement incomparable. Puissiez-vous, grâce au Christ et à l'amour qui vous unit, vivre dans la joie ! (...).
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dimanche 14 juillet 2013


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mardi 9 juillet 2013

 La prière du Seigneur : 
“ Notre Père ”

      
En réponse à la demande de ses disciples : “ Seigneur, apprends-nous à prier ” (Luc 11, 1), Jésus leur apprend la prière fondamentale du Notre Père.

Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton Règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés,
et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du Mal.


Cette prière est appelée “ La Prière du Seigneur ” parce qu’elle nous vient de Jésus, Maître et Modèle de notre prière. Elle est vraiment le résumé de tout l’Évangile, la plus parfaite des prières. Aussi, cette prière, reçue du Seigneur, est-elle, par excellence, la prière de l’Église.

“ Notre Père qui es aux cieux ”
Nous pouvons invoquer Dieu comme “ Père ” parce que le Fils de Dieu fait homme nous L’a révélé. Par le Baptême, nous sommes unis au Christ et devenons, par adoption, enfants de Dieu. C’est pourquoi, par la puissance du Saint-Esprit qui nous habite, nous osons prier Dieu comme Notre Père avec une confiance simple et fidèle et avec une assurance humble et joyeuse.
La prière du Seigneur nous met en communion avec le Père et avec son Fils unique, Jésus-Christ. En même temps, elle nous assure que nous sommes vraiment devenus enfants de Dieu, puisque nous pouvons dire à Dieu “ Père. ” Prier Notre Père doit développer en nous la volonté de Lui ressembler.

“ Qui es aux cieux ”
ne désigne pas un lieu mais la grandeur de Dieu et sa présence dans le cœur des hommes justes.

Les sept demandes

“ Que ton nom soit sanctifié ”
Il ne s’agit pas de demander que le nom de Dieu devienne saint (il l’est déjà !), mais qu’il soit reconnu comme saint et traité d’une manière sainte. Cette demande contient toutes celles qui suivent. Elle est exaucée par la prière du Christ qui devient la nôtre. Nous prions “ dans le nom de Jésus ”.

“ Que ton règne vienne ”
concerne principalement le retour du Christ à la fin des temps quand il remettra le Royaume à son Père. En faisant cette demande l’Église prie aussi pour la croissance du Royaume de Dieu aujourd’hui dans nos vies.

“ Que ta volonté soit faite ”
Nous demandons au Père de connaître sa volonté et de l’accomplir. C’est en effet par la prière que nous connaissons sa volonté et que nous obtenons la force pour l’accomplir.

“ Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ”
Avec nos frères, nous exprimons notre confiance de fils envers notre Père des cieux. Notre pain, c’est, bien sûr, la nourriture nécessaire à notre subsistance, mais c’est aussi le Pain de Vie : Parole de Dieu et Corps du Christ. Nous le recevons de Dieu, comme la nourriture essentielle.

“ Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ”
Nous implorons le pardon de Dieu, sa miséricorde. Elle ne peut pénétrer nos cœurs que si nous nous efforçons de pardonner à nos ennemis à l’exemple du Christ et avec son aide.

“ Ne nous soumets pas à la tentation ”
Nous demandons à Dieu qu’Il ne nous permette pas d’emprunter le chemin qui conduit au péché. Nous implorons l’Esprit de discernement et de force. Nous sollicitons la grâce de la vigilance et de la persévérance.

“ Mais délivre-nous du Mal ”
Avec l’Église, le chrétien prie Dieu de manifester la victoire, déjà acquise par le Christ, sur le “ Prince de ce monde ”, sur Satan, l’ange qui s’oppose personnellement à Dieu et à son dessein de salut.



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LIVGI
 

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